Qui se cache sous ce chapeau à plume?
Petit Page s'appelle aussi, et plus couramment, Madeleine :-)
Démangée depuis l'enfance par le dessin et les travaux manuels en tous genre, j'entre à l'Ecole Estienne en 2009 pour une année de MANAA (mise à niveau en arts appliqués), où je découvre, entre autres, la reliure. Puis, après avoir obtenu un DMA (Diplôme de Métiers d'Art) en reliure et dorure, et passé dans la foulée le CAP, je continue par une troisième année de licence d'entreprenariat et gestion, spécialisée pour les jeunes artisans. En 2014, Petit Page voit le jour et n'a cessé depuis de grandir! A Paris, puis à Rambouillet dans les Yvelines, l'atelier propose ses services aux particuliers et aux professionnels. |
L'éthique de la maison ?
- Ne rien lâcher sur la qualité!
Chez Petit Page, pas de bricolage.
Le premier souci d'un relieur, c'est de rendre le livre de nouveau "accessible": que l'on puisse l'ouvrir, s'en servir souvent, le manipuler, et ce pendant de nombreuses années ! Dans ce métier, esthétique et solidité doivent aller de pair.
- Travailler au service de la Beauté
Comme l'écrit Monsieur Tesson, avec l'acuité acerbe qui le caractérise, "la ruée des peuples vers le laid fut le principal phénomène de la mondialisation" (*). Par le choix des matériaux en reliure, papiers, cuirs, toiles, par le dessin et la calligraphie, et dans tout ce qu'il fabrique, Petit Page a le souci de l'harmonie, afin que tout ce qui sort de l'atelier soit un plaisir pour les yeux et une satisfaction pour l'esprit.
- Participer à l'enracinement de la société
A l'ère du tout numérique, engendrant une génération du tout-tout-de-suite, le métier de relieur se pose aussi comme une vocation de résistance sereine au zapping.
Réparer un livre, c'est permettre que les textes ou les images qu'il contient nourrissent encore longtemps ceux qui le consultent ou s'y plongent. Lire, c'est développer son imaginaire, son intelligence, former sa pensée pour exercer sa liberté avec sagesse.
Si Petit Page peut contribuer par son talent et à sa modeste place à ce vaste projet, il est heureux !
* Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2011.
Chez Petit Page, pas de bricolage.
Le premier souci d'un relieur, c'est de rendre le livre de nouveau "accessible": que l'on puisse l'ouvrir, s'en servir souvent, le manipuler, et ce pendant de nombreuses années ! Dans ce métier, esthétique et solidité doivent aller de pair.
- Travailler au service de la Beauté
Comme l'écrit Monsieur Tesson, avec l'acuité acerbe qui le caractérise, "la ruée des peuples vers le laid fut le principal phénomène de la mondialisation" (*). Par le choix des matériaux en reliure, papiers, cuirs, toiles, par le dessin et la calligraphie, et dans tout ce qu'il fabrique, Petit Page a le souci de l'harmonie, afin que tout ce qui sort de l'atelier soit un plaisir pour les yeux et une satisfaction pour l'esprit.
- Participer à l'enracinement de la société
A l'ère du tout numérique, engendrant une génération du tout-tout-de-suite, le métier de relieur se pose aussi comme une vocation de résistance sereine au zapping.
Réparer un livre, c'est permettre que les textes ou les images qu'il contient nourrissent encore longtemps ceux qui le consultent ou s'y plongent. Lire, c'est développer son imaginaire, son intelligence, former sa pensée pour exercer sa liberté avec sagesse.
Si Petit Page peut contribuer par son talent et à sa modeste place à ce vaste projet, il est heureux !
* Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2011.